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Prêt immobilier, la garantie perte emploi

Le 08/09/2017 par 2LCourtage

 

Pour la souscription d’un prêt immobilier, l’assurance perte emploi n’est pas obligatoire, contrairement à la garantie PTIA. La garantie perte emploi, également appelée assurance chômage, couvre l’emprunteur en cas de perte d’emploi, par licenciement ou autres raisons.

L’importance de la garantie perte emploi pour un prêt immobilier.

© Crédit photo : Pixabay

Se renseigner sur l’assurance chômage

La garantie perte emploi n’est pas aussi importante que l’assurance décès ou l’assurance PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie). L’assurance chômage sert surtout de couverture à l’emprunteur, en cas d’incident au travail, qui induit à la perte d’emploi.

Il convient toutefois de bien se renseigner sur la garantie perte d’emploi avant de signer le contrat d’assurance. Généralement, cette garantie offre l’assurance d’un remboursement des échéances mensuelles du prêt, même après interruption de l’activité professionnelle de l’emprunteur. Dans ce sens, il est plus qu’important de connaître le niveau de couverture qu’elle offre avant d’en faire la signature.

Le coût de la garantie chômage

Les conditions pour le cas de l’assurance perte d’emploi peuvent varier largement d’un contrat à un autre. Généralement, le coût de la garantie peut aller de 0,10 % à 0,70 % du capital octroyé par l’établissement prêteur.

Dans cette logique, pour un emprunt équivalant à 150 000 euros, sur une durée de 20 ans, le coût de l’assurance chômage peut aller de 3 000 euros à 21 000 euros. A ce coût de l’assurance perte emploi, il convient de rajouter l’assurance décès ou la couverture PTIA. Autrement dit, le coût global de l’assurance à contracter dans le cadre de la souscription d’un crédit immobilier peut rapidement gonfler.

Les critères d’accès à l’assurance perte emploi

L’assurance décès et le risque PTIA sont des couvertures de base, obligatoires à la souscription d’un prêt immobilier. L’assurance chômage, quant à elle, demeure facultative. Elle s’adresse d’ailleurs exclusivement aux salariés.

Pour pouvoir jouir de cette couverture, l’emprunteur doit avoir un statut de salarié sous contrat CDI. Une ancienneté comprise entre six mois et un an est aussi requise. Le chômage doit également permettre la perception d’allocations pour pouvoir contracter l’assurance chômage.

A noter que la garantie perte d’emploi ne couvre pas certaines situations, à savoir :

  • La période d’essai,
  • Le chômage partiel,
  • La préretraite,
  • La rupture conventionnelle du contrat de travail,
  • La démission.

Les limites de l’assurance perte d’emploi

Souscrire une couverture perte d’emploi donne accès à un large avantage dans le cas d’un éventuel licenciement. Avant de contracter cette assurance, il est toujours recommandé de demander conseil à un courtier spécialisé. Plusieurs critères sont à connaître quant à sa mise en œuvre, notamment les limites de ce type d’assurance.

Plusieurs points sont à voir en ce qui concerne les limites de l’assurance perte d’emploi :

  • la garantie perte d’emploi prend fin après 60 ans ;
  • le délai de carence, pouvant aller jusqu’à un an ;
  • le délai de franchise compris entre trois et neuf mois ;
  • le montant de l’indemnisation, généralement compris entre 30 % et 80 % de mensualités ;
  • la prise en charge maximale qui dure entre trois à quatre ans sur la durée du prêt.

Le coût total du prêt peut largement varier en fonction du prix de l’assurance perte d’emploi. Pourtant, dans un contexte économique incertain, cette assurance demeure avantageuse pour l’emprunteur.

 

 

 

 

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