Actualités crédit immobilier
Le 01/06/2017 par 2LCourtage
Le mois de juin signe la rupture du cycle de hausse qui caractérisait le premier trimestre 2017. Une rupture pressentie comme étant passagère pour relancer le dynamisme du marché.
Le taux de crédit immobilier a atteint un seuil historiquement bas en novembre 2016, pour retrouver un mouvement haussier dès le premier trimestre 2017. Or, depuis avril 2017, les demandes de crédit immobilier n’affluent plus autant qu’au premier trimestre. La hausse des taux destinée à « réfréner » les demandes n’a plus lieu d’être puisque les dossiers se font rares. L’on assiste donc au premier recul des taux de crédit après la tendance haussière permanente connue par le marché au premier trimestre. La baisse se situe entre 0,05 et 15 % sur les barèmes des banques nationales et régionales. Le taux a chuté à 1,70 % sur 20 ans, contre 1,85 % en avril 2017. Un léger recul qui ne serait que passager, et non l’annonce d’un retour à la baisse durable.
L’élection d’Emmanuel Macron a rassuré les marchés financiers et ramené une certaine stabilité, mais la rupture semble avoir déjà eu lieu dès la période de campagne électorale. Les fake news, qui se sont répandues comme une traînée de poudre, ont eu une conséquence désastreuse sur le marché immobilier. La rumeur selon laquelle le quinquennat de Macron ne serait pas favorable à l’investisseur immobilier a eu des conséquences lourdes. La réticence, l’attentisme, voire l’abstention des investisseurs a eu pour conséquence un ralentissement du marché immobilier.
Quel meilleur moyen de relancer le marché que de changer de stratégie ? Pour que les demandes de crédit repartent à la hausse, les banques sont contraintes d’adapter leurs offres en revoyant les taux de crédit à la baisse. Une véritable aubaine pour les emprunteurs puisque la situation ne sera que temporaire. En effet, à partir du 1er janvier 2018, l’amendement BOURQUIN autorise les emprunteurs à résilier leur assurance de prêt. Les établissements de crédit devront donc compenser les pertes engendrées par cette disposition, en augmentant leur marge sur les crédits immobiliers, d’une part, et en revoyant les taux d’intérêt à la hausse, d’autre part.
Le crédit immobilier est considéré comme un produit d’appel permettant aux établissements de crédit de proposer d’autres palettes de services bien plus rémunératrices. Cela devra changer avec les nouvelles dispositions législatives qui vont faire fondre leurs marges. Les banques seront donc obligées de trouver de nouvelles sources de revenus. Le crédit immobilier, peu margé, devra devenir une source de rentabilité, ce qui aura pour conséquence une hausse inévitable des taux d’intérêt.
En conclusion, les emprunteurs qui offrent une perspective de rentabilité élevée sont ceux qui pourront négocier le meilleur taux de crédit immobilier. Autrement dit, pour réussir la négociation avec votre banquier, présentez-lui un profil attrayant qui combine apport, revenu et taux d’endettement. Pour offrir une bonne perspective de rentabilité, votre profil doit également être celui d’un emprunteur susceptible d’acheter les produits fortement margés de la banque.
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