Actualités crédit immobilier
Le 03/10/2017 par 2LCourtage
En ce début du troisième trimestre 2017, les candidats à l’acquisition peuvent encore profiter du meilleur taux de crédit immobilier. Autrement dit, les perspectives d’une prochaine remontée des taux ne sont pas à négliger. En prévision d’une éventuelle hausse des taux immobiliers, miser sur la clause de transférabilité s’avère toujours profitable.
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Depuis la rentrée, les taux immobiliers font preuve d’une certaine stabilité, pour le plus grand bonheur des candidats acquéreurs. Sur un emprunt à échéance de 25 ans, le taux moyen s’établit à 1,88 %. Les emprunteurs peuvent cependant encore accéder à des taux préférentiels, jusqu’à 1,51 %. Malgré ces conditions d’accès au crédit favorables, les emprunteurs ont conscience que le meilleur taux finira tôt ou tard à remonter. Une hypothèse qui pourrait affecter plus ou moins négativement la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Aussi, pour continuer à profiter des conditions de prêt initial pour une acquisition future, l’emprunteur peut recourir à la clause de transférabilité. Concrètement, il s’agit d’une solution pour continuer à profiter des taux bas, en cas de revente du bien immobilier. Cette clause de transfert intervient notamment dans le cadre de la souscription d’un emprunt complémentaire. Elle permet ainsi à l’emprunteur d’économiser considérablement sur le crédit additionnel, via le taux immobilier maintenu au même niveau que celui du prêt initial.
La clause de transférabilité permet concrètement de conserver le taux d’intérêt initial, en cas de transfert d’emprunt. Outre le taux, les éventuels avantages de l’emprunt initial sont également maintenus grâce à l’activation de cette clause. Pour l’emprunteur, activer l’option « transfert de prêt » lui permet également de profiter d’une réduction importante des frais, dans le cadre d’un renouvellement de crédit. Concrètement, la clause de transfert intervient dans la mesure où l’emprunteur souhaite changer de bien pour acquérir une autre propriété immobilière.
Pour revendre sa première acquisition, le contrat de prêt attaché à celle-ci doit être résilié, tandis que l’emprunteur devra contracter un nouveau crédit pour la nouvelle acquisition. En activant le transfert de prêt, l’emprunteur fait ainsi en sorte de transférer les conditions de prêt du bien initial au nouveau bien. L’opération reste très simple et engendre uniquement des frais de traitement, largement inférieurs au frais occasionnés par une résiliation et une nouvelle souscription.
Cette astuce constitue alors une solution de choix pour profiter du meilleur taux, même en cas d’une éventuelle remontée des taux immobiliers. Toutefois, la clause de « transfert de prêt » demeure trop méconnue des emprunteurs. Rares sont ceux qui en profitent réellement, malgré sa capacité à permettre d’économiser énormément sur un emprunt immobilier. Par ailleurs, les établissements de prêt rechignent souvent à l’inclure dans leur offre. A noter également que la clause n’est pas négociable. Elle est appliquée à l’ensemble des clients des banques, et non au cas par cas.
Pour les emprunteurs, il s’avère toujours opportun d’inclure la clause de « transfert de prêt » dans leur contrat de crédit immobilier. Les primo-accédants ont donc tout intérêt à vérifier si les termes de leur contrat prévoient cette clause, et le cas échéant, ses modalités d’application. Il convient de noter également que pour pouvoir bénéficier de cette clause, certaines conditions sont requises, à savoir :
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