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Marché de l’immobilier ancien : la demande excède l’offre

Le 17/07/2017 par 2LCourtage

 

Sur le marché de l’immobilier ancien, une situation de pénurie s’installe dans les grandes villes françaises face à une demande en pleine croissance.

Acheter dans l’immobilier ancien grâce à un courtier crédit immobilier

© Crédit photo : Pixabay

Raréfaction du bien immobilier ancien

A Paris comme dans plusieurs grandes villes de France, le bien immobilier ancien tend à se faire de plus en plus rare. Dans la capitale, les stocks affichent une baisse de l’ordre de 12 %. En parallèle, les biens mis en vente diminuent en nombre également. Cette situation de pénurie touche principalement les grandes métropoles, comme Bordeaux où une importante quantité de stocks s’est vue retirée du marché.

Différents facteurs sont en cause de ce phénomène, notamment les délais de vente. Investisseurs et primo-accédants se disputent les offres disponibles, accélérant ainsi les ventes. Alors que les transactions se réalisent en moyenne entre 85 et 90 jours au niveau national, la commercialisation passe sous la barre des 59 jours dans la capitale. Par ailleurs, les propriétaires de bien ancien font preuve d’attentisme quant à la mise en vente de leur patrimoine. Ils attendent effectivement d’avoir trouvé un nouveau logement avant de liquider leur bien actuellement tant convoité.

Une forte croissance de la demande

Tandis que les stocks s’épuisent, les différents acteurs du marché immobilier ancien constatent une forte hausse de la demande. Le bien ancien est très demandé en raison de sa valorisation rapide à la location comme à la revente. Pour de nombreux acheteurs, investir dans un logement ancien est un gage de plus-value plus importante. Par ailleurs, accéder à une habitation disponible immédiatement constitue un atout supplémentaire de l’ancien.

L’augmentation de la demande sur le marché immobilier ancien est estimée à 19 % au niveau national. Cette demande explose notamment dans certaines métropoles, comme Paris, affichant une montée de 21 %. En Île-de-France, la demande a grimpé de 20 %, contre 18 % dans les grandes agglomérations. A noter que les acquéreurs se précipitent principalement sur les petites surfaces et les maisons anciennes.

Une hausse inévitable des prix

Ce phénomène d’amenuisement du bien immobilier ancien n’est donc pas sans conséquence face à une demande en plein essor. D’une part, face à la hausse des demandes, les acquéreurs se décident plus rapidement sans même chercher à négocier. D’autre part, les transactions se renchérissent. Inévitablement, les prix au mètre carré de l’ancien augmentent. La pierre ancienne continue d’avoir la cote avec un coût moyen de 3 775 € le mètre carré pour l’acquisition d’un appartement.

A Paris, le prix moyen du mètre carré s’établit à 8 796 € pour un appartement ancien, contre 9 429 € pour une maison. Les prix grimpent aussi à Bordeaux avec une hausse de plus de 6 % enregistrée. Le prix moyen au m² des appartements bordelais anciens est passé de 3 059 € à 3 250 €.

Des taux immobiliers toujours relativement bas

A l’heure où la demande demeure nettement supérieure à l’offre sur le marché de la pierre ancienne, le taux immobilier peine à se redresser. C’est d’ailleurs grâce à ce taux d’intérêt exceptionnellement bas que le volume de transaction se maintient malgré le comportement des prix de l’ancien. Les acquéreurs sont même de moins en moins nombreux à négocier au risque de voir le logement convoité leur échapper.

C’est d’ailleurs dans ce contexte particulièrement intéressant que les offres de maisons ou appartements anciens ne parviennent pas à suivre les demandes. Cette dynamique devrait d’ailleurs se poursuivre dans les prochains mois à venir. Autrement dit, l’année 2017 est propice pour les candidats acquéreurs souhaitant investir dans la pierre ancienne. Et ces futurs acquéreurs peuvent aussi solliciter l’aide d’un courtier crédit immobilier pour optimiser davantage leur investissement.

 

 

 

 

 

 

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