Actualités crédit immobilier
Le 16/10/2018 par admin
Cette année a été bien marquée par de nombreux changements sur le marché immobilier. Notamment, dans le domaine de la fiscalité concernant l’investissement locatif. La fiscalité appliquée aux revenus locatifs se révèle un peu contraignante. Cependant, il existe des moyens pour faire réduire les prélèvements sur ces revenus. En fait, les régimes fiscaux des locations meublées semblent être très intéressants.
Pour leur investissement locatif, de plus en plus d’investisseurs choisissent la location meublée puisqu’elle très réputée d’être la plus rentable. En effet, les loyers pour une location meublée sont de 10 à 20% plus élevés que ceux d’un logement de standing et de taille équivalents loué nu. Même si il y a plus de dépenses pour équiper le logement, ces dépenses sont ensuite rapidement récupérées.
Du côté fiscalité, le régime qui s’applique aux revenus issus de la location est différent selon le type de location : les loyers issus d’une location meublée seront déclarés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), tandis que les loyers issus de la location vide seront déclarés avec les revenus fonciers.
Pour une location meublée imposée dans la catégorie BIC, il faut ensuite choisir entre deux types de régimes d’imposition : le régime micro-BIC ou le régime réel.
Le régime du micro-BIC s’applique automatiquement tant que le montant des loyers bruts perçus n’a pas atteint le seuil de 70 000 €/an. Le bénéfice imposable calculé après un abattement de 50 % est imposé dans la catégorie de l’impôt sur le revenu. Tandis que, le régime réel s’applique en cas où les recettes dépassent 70 000 €/an ou bien quand l’investisseur ne choisit pas de relever au micro-BIC.
Bien qu’il soit plus contraignant, le régime réel présente des particularités importantes par rapport au régime micro-BIC ou au régime foncier. En effet, il permet d’amortir des loyers perçus pendant 10 ans un grand nombre de dépenses telles que la valeur du bien, les intérêts d’emprunt, les frais et charges tels que les assurances, les frais d’agence, etc. si cumulées, toutes ces dépenses peuvent facilement dépasser le montant de l’abattement de 50 % prévu dans le cas du micro-BIC.
Un investissement locatif dans une location meublée a donc de nombreux avantages. Il permet également de réduire le montant de prélèvement des impôts sur les revenus locatifs perçus par l’investisseur.
En addition, il est possible pour un loueur en meublé professionnel de bénéficier d’une défiscalisation sur ses autres sources de revenus mais sous plusieurs conditions bien évidemment.
Si vous souhaitez faire un investissement locatif, la fiscalité doit être étudiée de près. En effet, vos loyers vont engendrer de l’impôt et des prélèvements sociaux. Une charge conséquente que l’on n’envisage pas forcément lors de l’achat.
Or, les loyers ne sont pas tous imposés de la même façon. Les revenus tirés de la location peuvent relever soit de la catégorie des revenus fonciers soit des bénéfices industriels et commerciaux. Les modalités d’imposition diffèrent donc selon que la location est consentie nue ou meublée.
Les revenus fonciers provenant d’une location nue et les revenus perçus au titre de la location de logements meublés sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
En somme, un investissement locatif est un projet rentable, mais il faut bien choisir son régime d’imposition pour augmenter sa rentabilité.
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