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Immobilier 2018 : prix en hausse, taux d’emprunt en baisse

Le 20/02/2018 par admin

 

La dynamique  du marché immobilier de l’année 2017 annonce sa continuité en 2018, soutenu par la baisse des taux d’emprunt. Un taux qui a été divisé par 3.5 dans 10 ans, d’où l’enregistrement d’un taux moyen de 1.5% fin 2016-début 2017. Pourtant que le taux d’emprunt a enregistré une légère hausse, il reste le nerf de la guerre de l’activité immobilière en France, contre la hausse des prix de l’immobilier, qui est en contraste entre les différentes villes.

Immobilier 2018 : prix en hausse, taux d’emprunt en baisse

Quant à l’évolution des prix par rapport à 2017

L’évolution des prix de l’immobilier en 2018 s’annonce dans la continuité de 2017, avec des hausses de prix moyen de 2% sur tout le territoire.

Le prêt immobilier ainsi que les taux d’emprunt bas, sont ceux qui maintiennent une activité positive pour le marché. Vu la hausse des prix de l’immobilier, la politique de la BCE sera de garder les taux d’emprunt bas pour ne pas créer un déséquilibre.

En plus, la conjoncture économique semble être favorable. En effet les indicateurs économiques comme la croissance du PIB (+1.9%), qui a été meilleure que prévue en 2017 (+1.6%), devrait progresser au même rythme en 2018.

Donc, grâce à tous ces facteurs, l’activité immobilière doit se poursuivre à un niveau élevé cette année, sans l’apparence massive de nouveaux acheteurs sur le marché.

L’augmentation des prix été disparate en 2017

Malgré les élections, le baromètre de l’année précédente était positif, et l’année 2017 s’est avérée exceptionnelle avec une hausse du nombre de transactions qui a atteint 950 000 transactions dans l’ancien, soit une augmentation de 10%, toujours grâce au maintien des taux d’emprunt à un niveau très bas.

La hausse moyenne des prix estimée à 2% sur tout la France, cache une forte disparité selon les villes. En effet, la capitale enregistre une hausse des prix de 5,8 %, une valeur qui règnent sur la plupart des grandes villes mais stagne au niveau des zones rurales.

Selon la variation des prix, les plus grandes villes en France peuvent être classées en trois groupes. Avec le plus grand dynamisme, Bordeaux enregistre 16% d’augmentation des prix de l’immobilier en 2017. Le deuxième groupe comprend les pays qui ont déjà enregistré une croissance en 2016, et qui a été confirmée en 2017 à travers des augmentations des prix qui varient entre 4 à 7% en un an. C’est le cas entre autres de Toulouse, Paris, Lyon, Nice, Nantes et Rennes. Le Troisième groupe : Marseille, Montpellier, Lille et Strasbourg, qui restent à la peine avec des variations de prix comprises entre -2% et +2%.

Or, la stabilité des taux depuis avril 2017 confirme que les conditions de financement restent exceptionnelles. On peut emprunter à 1, 54 % en moyenne sur 20 ans selon le dernier baromètre de l’Observatoire du Crédit Logement/ CSA. « La hausse rapide des prix de l’immobilier pèse sur une demande qui s’affaiblit progressivement. Elle écarte les ménages les plus jeunes et les plus modestes, en primo-accession pour la plupart d’entre eux et faiblement dotés en apport personnel », précise le baromètre.

C’est-à-dire que la baisse des taux d’emprunt ne peut pas compenser pour longtemps la hausse progressive des prix qui pèse lourde sur le pouvoir d’achat des ménages, surtout les primo-accédants et les plus modestes. En fait, le pouvoir d’achat a commencé de reculer dans les grandes villes, avec -15% à Bordeaux (un ménage a pu acheter 36 m2 en 2017 contre 42 en 2016), -8% à Lyon, soit 4 m2 de pouvoir d’achat en moins et -6% à Nice, Paris et Nantes, mais avec des impacts limités en termes de surfaces (de -1 à -3 m2).

La baisse des taux d’emprunt compense pour le moment la hausse des prix de l’immobilier, mais, jusqu’à quand ?

 

 

 

 

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