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Est-ce bientôt la fin des taux de crédits immobiliers bas ?

Le 01/04/2019 par admin

 

Pendant ces 4 dernières années, les taux de crédit immobilier ont gardé un niveau bas et ont soutenu le dynamisme du marché immobilier ancien et neuf. Que c’était pour l’achat d’une maison individuelle ou d’un logement collectif, les ménages ont été encouragés par les conditions favorables d’octroi de prêt. L’année 2018 a enregistré des nouveaux records de transactions. Pour cette année, les signes qui commencent à se manifester sont une alarme pour les potentiels acheteurs que les conditions favorables toucheront bientôt la fin.

Est-ce bientôt la fin des taux de crédits immobiliers bas ?

© Crédit photo : pixabay

Des taux bas qui pourraient être trompant

Pour atteindre leurs objectifs commerciaux qu’elles fixent chaque début d’année, les banques prêteuses proposaient des conditions d’octroi de crédit très avantageuses et des taux de crédit immobilier très bas.

Cette tendance s’est poursuivie depuis l’année 2016 où les taux immobiliers ont enregistré un record historique, jusqu’aujourd’hui.

Grâce à cette politique très favorable, de nombreux ménages Français ont concrétisé leurs projets immobiliers. Les meilleurs profils obtiennent toujours des décotes et des offres très avantageuses. Même les profils standards ont pu décrocher des offres à des taux très intéressants.

Les emprunteurs ont été très séduits par des taux bas que certains d’entre eux ont oublié de prendre en compte l’inflation, un paramètre très important lors du remboursement du crédit.

En effet, le taux réel des crédits a augmenté puisque le taux de l’inflation n’a pas évolué comme il a été prévu par les professionnels du marché. En addition, en ce début d’année, le taux réel a enregistré une valeur positive. C’est-à-dire que les emprunteurs vont payer plus cher leurs crédits.

La durée allongée du crédit inquiète les professionnels

De nombreux emprunteurs ont profité de crédits immobiliers à durée allongée.  Effet, la durée moyenne d’un crédit à l’habitat s’est allongée de 18 mois depuis 2014, pour s’établir à 230 mois en début de 2019.

Alors que c’est une aubaine pour les emprunteurs, cet allongement de la durée présente une inquiétude pour les professionnels du secteur qui déclarent que « des durées aussi longues (là aussi, du jamais vu auparavant) peuvent nuire aux établissements prêteurs et, à plus forte raison, au marché. »

Les établissements de financements offrent ces prêts à longues durées pour compenser la hausse des prix des logements sur l’ensemble du territoire. Une hausse qui a touché le pouvoir d’achat des ménages et surtout celui des ménages modestes et des primo-accédants.

En effet, ces derniers ont été nombreux à concrétiser leurs projets d’achat de résidence principale.

En somme, les emprunteurs ont largement profité de conditions de crédit très favorables et ont été capables d’acheté des logements et d’accéder à la propriété grâce aux taux de crédits immobiliers très bas.

 

 

 

 

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