Actualités crédit immobilier
Le 23/09/2017 par 2LCourtage
A la souscription d’un prêt immobilier, il est important de prendre soin de bien vérifier l’assurance. Ce détail est requis pour garantir le remboursement de l’emprunt et des intérêts. Au décès d’un des conjoints, celui qui reste se trouvera pénalisé dans le cas où la quotité n’a pas été évaluée avec minutie.
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Pour un prêt immobilier, l’assurance est un détail important, tant pour l’organisme prêteur que pour l’emprunteur et sa famille. Pour l’établissement de crédit, elle garantit le remboursement total des fonds et des intérêts. Du côté de l’emprunteur, elle permet de s’assurer de ne plus avoir d’arriéré avec la banque.
Dans des circonstances qui handicapent l’emprunteur (décès, invalidité, perte d’emploi…), c’est l’assureur qui prendra en charge le remboursement des fonds. Le reste dépendra dans ce sens de la quotité qui a été déterminée à la signature du contrat d’assurance.
Il peut arriver que des difficultés financières surviennent avant la prise en charge du remboursement par l’assureur. Mais ces difficultés peuvent vite devenir encore plus accaparantes si la quotité n’a pas été bien évaluée.
A la souscription d’une assurance pour un crédit en vue d’une coacquisition immobilière, chaque conjoint est couvert par une assurance, c’est la quotité. Cette couverture peut être départagée à moitié (50/50), la méthode la plus répandue. Mais il existe aussi des quotités déséquilibrées : 70/30, 60/40…
Pourtant, cette inégalité de part peut être désastreuse pour le conjoint restant en cas de décès de l’un. C’est surtout le cas si celui qui reste doit couvrir une large partie. Dans ces cas, le rachat de crédit ou la renégociation d’assurance emprunteur est une solution qui peut être efficace.
Le rachat de crédit soit une solution proposée, le plus souvent, pour les emprunteurs en situation de surendettement. L’opération va permettre d’une part de réduire les mensualités à payer en rallongeant le délai de remboursement de l’emprunt. D’autre part, le rachat va permettre au conjoint restant de souscrire une nouvelle assurance.
Cette nouvelle souscription permet ainsi à l’emprunteur d’améliorer la négociation, tant au niveau du taux que des garanties. Le rachat demeure d’ailleurs une excellente alternative si la quotité supérieure revient au conjoint restant.
Dans le cas où la quotité supérieure revient au conjoint décédé, les mensualités restantes seront amoindries, car l’assurance prend en charge la grande partie. Il est même possible dans certains cas que le conjoint décédé soit couvert à 100 %. De ce fait, toutes les mensualités seront à la charge de l’assureur.
Certes, l’assurance pour un crédit immobilier a pour objectif de garantir la prise en charge de l’emprunteur en cas de décès de ce dernier. Mais il faut toutefois savoir que l’assurance n’entre en vigueur qu’après une certaine période, dite délai de carence.
Pendant ce délai, le conjoint encore vivant devra assurer le paiement des mensualités, jusqu’à ce que la prise en charge de l’assureur prenne effet. Cette situation peut parfois occasionner des gênes et des difficultés financières.
Il est aussi possible pour l’emprunteur restant de demander un délai de paiement à la banque. C’est une solution qui ne permet toutefois que gagner du temps, pendant le délai de prise en charge de l’assurance emprunteur. Il est possible que cette demande soit acceptée comme rejetée par la banque.
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