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Les conditions d’octroi d’un prêt immobilier selon votre profil emprunteur

Le 13/05/2017 par 2LCourtage

 

Pour débloquer un prêt immobilier, les établissements bancaires analysent minutieusement le dossier de l’emprunteur, notamment son profil emprunteur.

Les conditions d’octroi d’un prêt immobilier selon votre profil emprunteur.

© Crédit photo : Pixabay

Des conditions différentes pour chaque profil emprunteur

Avant d’accorder le prêt, les établissements bancaires veulent surtout s’assurer que l’emprunteur pourra rembourser le montant qu’il souhaite emprunter. Et c’est pour rechercher cette garantie qu’ils analysent scrupuleusement chaque demande de prêt immobilier, notamment les critères financiers.

Primo-accédant, secundo-accédant ou investisseur, les profils sont très diversifiés et les cas ne sont pas toujours identiques. Ainsi, selon le profil de l’emprunteur, les conditions d’octroi du prêt et même le taux du crédit immobilier sont différents. Les banques mettent en place le barème des taux et les conditions en fonction de ces profils d’emprunteur. Et quel que soit le type de prêt, cette variation des conditions d’octroi de prêt est bien présente.

Pour un premier achat immobilier

Lorsqu’il s’agit d’un premier achat immobilier, l’emprunteur est catégorisé dans les « primo-accédants ». Ce type de profil a plus de chances d’obtenir un crédit immobilier, surtout si l’emprunteur est encore jeune. En effet, leurs revenus peuvent encore évoluer, ce qui est une garantie supplémentaire pour les établissements bancaires. Leurs salaires sont aussi susceptibles d’augmenter grâce à leur potentiel d’évolution professionnelle.

Les établissements bancaires peuvent débloquer un financement de 100 % à 110 % de l’acquisition lorsque c’est un primo-accédant qui demande un prêt immobilier pour l’achat d’une résidence principale. Ils sont aussi capables de ramener la durée de l’emprunt à 25 ans.

Pour cette catégorie d’emprunteur, la principale condition d’octroi du prêt est surtout la différence entre le loyer actuel et la nouvelle mensualité à payer. En effet, les banques doivent analyser si cette différence n’est pas trop lourde pour le ménage. La composition du ménage, le niveau de ses ressources ainsi que la situation du bien immobilier sont aussi pris en compte si le primo-accédant souhaite contracter un prêt à taux zéro.

Toutefois, les banques sont plus exigeantes par rapport aux jeunes acquéreurs qui travaillent en CDD. Ces profils d’emprunteur peuvent voir leur demande de prêt refuser, surtout s’ils sont seuls à demander le prêt. Par contre, ils ont plus de chances d’obtenir le prêt si leur conjoint travaille sous CDI.

Pour un second achat immobilier

Les ménages qui veulent effectuer un second achat immobilier sont aussi un autre profil d’emprunteur apprécié par les établissements bancaires. Ces secundo-accédants, déjà propriétaires, demandent souvent un prêt immobilier avec un apport personnel important, ce qui séduit les banques.

Généralement, les banques leur accordent des crédits relais avec le même taux que celui de prêt initial. Bien sûr, la question de garantie est toujours une condition essentielle pour les banques. Elles estiment ainsi le bien immobilier à 70 % de sa valeur pour éviter les risques en cas de baisse du marché.

A noter que votre profil emprunteur n’est pas le seul élément étudié par les banques avant d’accorder le prêt. D’où l’importance de recourir à un spécialiste du crédit immobilier lors du montage de votre dossier ou du moins de faire une simulation de son prêt immobilier à l’aide d’un calculatrice de prêt immobilier.

Pour les investisseurs

Pour ce profil d’emprunteurs, les banques établissent des conditions particulières pour l’octroi du prêt immobilier. Certains établissements bancaires augmentent les barèmes appliqués, avec une majoration de 0,1 % à 0,2 %. D’autres établissements accordent des financements jusqu’à 100 % de l’acquisition, sur une durée de 20 ans. Ce financement reste aussi intéressant pour les banques puisqu’elles pourront déduire les intérêts de l’emprunt à partir des revenus financiers, un processus qui permet d’atténuer l’imposition.

Pour les investisseurs locatifs qui misent dans un logement qui n’est pas encore loué, les banques exigent parfois un minimum d’épargne. Ces investisseurs doivent justifier de 12 mois de loyer en épargne pour anticiper les impayés ou encore les vacances prolongées.

 

 

 

 

 

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